19 janvier 2022 in VIE DE FEMME

PROMOUVOIR L’AUTHENTICITE AFRICAINE

Vodounsi qui dansent. denenir Vodounsi a empêché Cika de retourner à l'école. Il faut repenser notre école.
le culte Vaudou réinvestit Porto-Novo. acotonou.com

J’ai été bouleversée par la lecture du roman Presqu’une vie de Carmen Toudonou. J’en suis sortie triste et révoltée. La navigation à vue de nos dirigeants dans la gestion de nos pays depuis plus de soixante années est vraiment inquiétante. Je suis déçue par l’absence totale de processus d’adaptation de nos mœurs à l’évolution du monde. Par leur faute, un sort injuste est fait à la femme béninoise pour qui devenir Vodounsi signifie quitter l’école.

J’ai pensé au visionnaire qu’était Léopold Sédar Senghor quand il exhortait les africains aux retours aux valeurs ancestrales quand il écrit  : « Pensez et agir par nous-mêmes et pour nous-mêmes, en Nègres…, accéder à la modernité sans piétiner notre authenticité. »

 Cette authenticité à promouvoir, à préserver, c’est notre culture, nos valeurs traditionnelles, nos us et coutumes… Nous devons nous ouvrir à la modernité en prenant appui sur nos valeurs et nos croyances.  Cette recommandation a tout son sens ici et aurait pu sauver Cika car l’école aurait été pensée en tenant compte de l’éventualité de cette incursion du vodoun dans le cours de la scolarisation.

Les Africains ont abandonné leur authenticité en allant vers la modernité. Ils ont exclu de leur vécu leurs traditions, leurs pratiques cultuelles et culturelles pour adopter un nouveau mode de vie complètement opposé à leur culture.

Fémicriture,

Passionnément lire!

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