LA PAROLE À QUELQUES ÉCRIVAINES DU SALON NATIONAL DU LIVRE
Nous faisons le point sur Fémicriture des activités du SALON NATIONAL DU LIVRE qui vient de fermer ses portes au Bénin.
Fémicriture : Que peut-on retenir de votre passage au salon national du livre?
Anna Baï DANGNIVO : On peut retenir que tout est déjà dit dans les livres.
Il n’y a rien de nouveau sous les cieux.
Deux de mes livres qui sont des contes : Sitou et la rivière de la nudité et Toula qui relèvent de la littérature orale posent entre autre les problématiques du transgenre et l’autre les problématiques de l’inceste, de détournement de mineur et son corollaire le génotype et les conséquences de la drépanocytose.
Somme toute, certains interdits dans nos sociétés n’ont ils pas des fondements scientifiques ?
Il urge que nous revisitons nos mœurs et coutumes à travers la littérature écrites. Les écrits restent mais les paroles s’envolent.
Avec notre riche savoir endogène, nous pourrons bâtir une citadelle imprenable en matière de réflexion, de recherche dans tous les domaines pour la génération future.
Nous remercions le gouvernement et les organisateurs pour le professionnalisme même si tout reste perfectible.
Rappelons que l’écrivaine béninoise Anna Baï DANGNIVO est Grand prix littéraire du Bénin pour son recueil de contes SITOU ou la rivière de la nudité.
Anna Baï DANGNIVO
Fémicriture,
Passionnément lire!
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