Autre lieu, autre mœurs!
… Leur peuple n’accorde pas d’importance à la virginité des femmes. Après avoir subi, à l’adolescence, une initiation théorique au plaisir, elles sont invitées à mettre en pratique les enseignements reçus de leurs aînées, de préférence avant le mariage. Il n’est pas pensable qu’une femme donnée à un mâle, se demande quoi faire dans l’intimité. Cependant, celui qui va devenir l’homme de main du jeune Mutango, fantasme sur l’étroitesse du vagin des vierges, et perd presque la raison lorsqu’on l’assure qu’il sera le premier à posséder le corps d’une princesse.
Léonora MIANO, La saison de l’ombre, Pocket, Paris, 2013, pp. 85-86
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