L’enfer et moi – Afy Christelle KUDZU
Nous recevons ce jour pour vous Afy Christelle KUDZU, une jeune togolaise qui nous présente son premier roman L'ENFER ET MOI.
Fémicriture : Pourquoi avoir écrit ce livre précisément ?
Afy Christelle KUDZU : J’ai écrit L’ENFER ET MOI pour essayer de tuer les tabous. Plusieurs parents surtout en Afrique ne s’investissent pas assez dans l’éducation psychologique de leurs enfants, ils mettent même des barrières sur certains sujets et points à discuter. Donc on a d’un côté des enfants qui ont peur de parler à leurs parents ou qui n’en voient pas l’utilité et d’un autre côté des parents qui se ferment à leurs enfants. Aujourd’hui avec notre génération, la jeunesse est très facilement influençable. Elle a besoin de conseils et d’accompagnements pour éviter beaucoup d’erreurs car à force de ne pas s’extérioriser, on finit par s’enfermer et tomber dans la dépression. J’ai aussi voulu faire ressortir aussi les difficultés qui jouent beaucoup sur l’enfant dans le cas des familles séparées.
Fémicriture : Pourquoi devrait-on lire absolument L’ENFER ET MOI ?
Afy Christelle KUDZU : Ce livre touche plusieurs personnes. Les histoires qui sont racontées reflètent les maux dont plusieurs personnes ont souffert ou souffrent actuellement. Il peut pousser certaines personnes à s’ouvrir afin de se libérer et permettre à d’autres de lire à travers ces lignes ce qui se passe dans leur entourage. Pour tout dire j’aimerais que le lecteur revienne à l’image de l’espérance que représente la couverture du livre : êtres fragiles dans nos ténèbres nous avons toujours le support de la miséricorde divine qui nous permettra de reprendre l’envol.
Fémicriture : Si votre livre était un remède, à qui le prescrirez-vous ? Et quels maux de la société guérirait-il?
Afy Christelle KUDZU : Je recommande ce livre aux enfants en âge de comprendre, aux jeunes, aux adultes et aux parents. Selon moi, je n’irai pas jusqu’à dire guérir, mais il peut permettre de se prémunir de la dépression et de se libérer l’enfermement et des jugements que nous portons sur les autres, car nous avons tendance à juger les autres sans les connaître, sans connaître leur histoire.
Fémicriture : Merci pour l’intérêt.
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