LES PRESCRIPTIONS LITTERAIRES DE Alfoncine Nyélenga Bouya,
Fémicriture se trouve au Congo avec de nouveaux livres à découvrir. Dans cette rubrique que nous animons depuis peu, c’est l’auteur même qui nous parle de son livre. Elle nous dit pourquoi nous devons lire son livre, nous expose les bienfaits de cette lecture pour nous.
Découvrons!
Fémicriture : Nous sommes ravie de vous recevoir.
Présentez-vous à nos lecteurs.
L’auteure : Je suis Alfoncine Nyélénga Bouya, grand-mère plurielle aux identités multiples.
Fémicriture : Pourquoi avoir écrit ces livres précisément ? vous voudrez bien préciser les livres.
Alfoncine Nyélénga Bouya : J’ai écrit mon premier livre « Makandal dans mon sang » pour assurer la continuité des activités intellectuelles, mentales, et sociales après le départ à la retraite et l’arrêt des occupations professionnelles stricto sensu.
Mon second livre « Le rendez-vous de Mombin-Crochu » a été écrit pour marquer mon ancrage dans la terre haïtienne et dans les valeurs spirituelles, la tradition de lutte et de résilience ramenées d’Afrique par nos Ancêtres qui y sont encore vivaces alors qu’elles sont « en voie de disparition » sur le continent-mère, l’Alma Mater.
Enfin, mon troisième livre « Un saut à Poto-Poto », est un voyage dans ce quartier de Brazzaville où je suis née et où j’ai grandi, ce quartier où sont incrustés mes premiers pas dans la vie. Après avoir posé dans mes deux premiers livres, la particularité de ma nature plurielle et de mes identités multiples, j’ai voulu, dans ce troisième livre que le fleuve qui s’écoule vers l’immensité de l’océan prend sa source quelque part, en un lieu souvent minuscule qui échappe au regard du passant.
Fémicriture : Pourquoi devrait-on les lire absolument ?
Alfoncine Nyélénga Bouya : Parce que les thèmes abordés dans mes livres ont toujours trait à la lutte contre les injustices, les inégalités, les discriminations, les violences, toutes choses qui restent d’actualité dans pratiquement tous les pays du monde. Et quand bien même je traite de spiritualité dans mes livres, c’est toujours dans le sens de son utilisation dans le but de la libération de tout ce qui entrave le plein épanouissement de l’être humain.
Fémicriture : Si vos livres étaient des remèdes, à qui les prescrirez-vous ? et quels maux de la société guérirait-il ?
Alfoncine Nyélénga Bouya : Je les prescrirais aux personnes de tous âges : en prophylaxie pour les jeunes et pour la préservation/ conservation pour les aînés.es.
Fémicriture : Merci à vous Alfoncine Nyélénga Bouya
Fémicriture,
Passionnément lire!
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