Toute ma vie avait déjà été planifiée dans ma tête, avec soin et minutie. Au mois près. Je m’étais imaginé plein de choses, ce que j’allais devenir, mon parcourt probable. Tout. Je possédais, là, dans ma petite caboche, le portrait robot de mon existence… Cette année- là, j’obtenais mon passage en terminale. Et voilà les portes de l‘université ouverts pour moi. je croyais que tout était possible. Que tout se passerait comme je le voulais. La vie se chargera de m’enseigner que la seule chose qui est certaine dans la vie, c’est que rien n’est certain.

Carmen Toudonou, Presqu’une vie, Ed. Plumes Soleil, P90